18 avril 2014, mis à jour le 22 juillet 2024
Qu’est-ce que le travail au noir ?
Le travail dit « au noir », ou « non déclaré » consiste pour un employeur à ne pas déclarer un employé : pas de fiche de paye, donc pas de cotisations sociales, et un coût des charges qui devient nul. Concrètement, si vous sollicitez un déménageur qui a recours à ce genre de pratique, vous devrez le payer en liquide, et l’argent sera directement empoché par les déménageurs. Pas de fiche de paye, et pas de facture.
Pourquoi avoir recours au travail au noir ?
La haute saison dans le secteur du déménagement approche (voir article sur la haute saison), il est donc impératif pour les déménageurs de trouver de la main-d’œuvre supplémentaire afin de répondre à cette augmentation d’activité. Pour ce faire les déménageurs sérieux et qualifiés font appel à de nombreux salariés en intérim ou ont recours à de nombreuses embauches en CDD. Mais, notamment à cause des réformes fiscales, le coût du travail est devenu très important, c’est pourquoi de plus en plus de sociétés peu scrupuleuses et pas seulement dans le déménagement peuvent avoir recours au travail au noir. Dans la majorité des cas, le travail au noir permet à l’employeur et aux salariés d’être mieux rémunérés car l’employeur ne paye pas de charges patronales et le salarié ne paye pas de charges sociales. De plus, sans facture la TVA n’est pas déclarée : le déménageur vous proposera donc le plus souvent une remise correspondant au montant de la TVA.
Travail au noir : est-on vraiment gagnant ?
Vu les avantages financiers pour les deux parties, on pourrait se dire qu’il est vraiment intéressant d’avoir recours au travail au noir. Pour les déménageurs, c’est le cas : mis à part un contrôle, ils ne risquent pas grand-chose. La preuve, une enquête récente réalisée par Capital révèle que 5 déménageurs sur les 7 contactés ont accepté que le déménagement soit payé en partie ou entièrement au noir.